Après la salle commune... (Premier post à Épi)

Suzan était en compagnie d'Edward, et ils étaient partis manger. Le jeune garçon la précédait, et, avant d'entrer dans la Grande Salle, il s'arrêta pour laisser passer Suzan. Elle lui murmura un vague "Merci", puis poussa une des deux portes et rentra. Immédiatement, elle leva les yeux pour observer le ciel par le plafond magique. Il était d'une belle couleur, mi-orange mi-bleu. Ensuite, elle s'avanca à la table des Gryffondor, juste au moment où les mets d'où s'élevaient une déliceuse odeur apparaissaient dans leur plats respectifs. Elle jeta un coup d'oeil à sa droite, où Edward avait pris place. La jeune fille aux cheveux noirs lui lança d'une voix joyeuse :

- Ca à l'air bon, n'est-ce pas ?

Suzan regardait Edward manger. Apparemment, il n'avait pas très faim, car son morceau de dinde pouvait nourrir tout juste un nouveau-né. La jeune fille se servit elle-même un morceau de dinde, un peu plus conséquent, accompagné de pommes de terre sautées. Elle mourrait de faim et ne se privait pas de le montrer en dévorant tout ce qu'il y avait dans son assiette. Ensuite, vint le moment du dessert. Suzan but un peu de jus de citrouille dans son gobelet en or puis se servit de la tarte à la mélasse. Certes, ce n'était pas son dessert préféré, mais c'était très bon et elle ne put s'empêcher d'en reprendre. S'essuyant la bouche avec sa serviette, elle observa Edward. Il avait prit une petite part de tarte mais n'y avait presque pas touché. À la fois intriguée et inquiète, Suzan demanda :

- Ca ne va pas, Edward ?

Suzan aurait bien aimé savoir qui était cette Alix. Cette fille sur qui Edward portait toute son attention. Elle aurait aimait qu'il la remarque un peu, elle, Suzan Crowl. Elle aimait Edward, elle en était sûre, à présent. Mais lui ne l'aimait pas, c'était sûr, ça aussi. Un peu froide et distante, elle annonça :

- Je... Je crois que je vais y aller.

La jeune fille aux cheveux noirs se leva. Elle aurait aimé qu'Edward la retienne, même si c'était de faux espoirs. Elle entretenait quand même cette petite flamme d'espoir qui brûlait au fond de son coeur. Son coeur qui ne battait que pour lui. En tout cas, c'était l'impression que ça lui donnait.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi t'en vas-tu ? J'ai fait quelque chose de mal ?

Suzan avait compris, maintenant. Edward aimait Alix, et ça devait être réciproque. Les larmes lui montèrent aux yeux lorsqu'elle dit :

- Non Edward... Ce n'est pas toi qui a fait quelque chose de mal, c'est moi...

Elle avait dit ça volontairement, car elle ne voulait pas qu'Edward sache ce qu'elle avait fait. La jeune fille aux cheveux noirs détourna la tête. Elle ne voulait pas que celui qu'elle aimait la voie dans cet état. Je suis pitoyable pour être aussi sentimentale... Pour elle, il n'y avait qu'une solution. Lui dire et attendre que ça passe. Elle dégagea son bras de l'étreinte du jeune homme, essuya les larmes qui lui coulaient à présent sur les joues avec son avant-bras, fit face à Edward et lui dit d'une voix triste :

- Edward, sache que si je n'avais pas compris, j'aurais gâcher ta vie, et peut-être celle d'autres personnes, et peut-être même la mienne... J'aimerai que tu saches Edward que... Que je... Je t'aime...

Elle le regarda dans les yeux et s'empêcha de pleurer à nouveau. Elle s'était préparée à ce qui l'attendait. Edward lui dirait qu'il était déjà avec une fille, et patati et patata. Suzan resterait forte, malgré le choc que la réponse du jeune homme produirait en elle. Peut-être qu'elle gâcherait sa vie à cause de ça, mais au moins, elle lui avait dit, et ça lui procurait un plaisir intense. Elle avait déjà été assez forte pour lui dire, et elle serait assez forte pour assume le choc de la réponse.

- Il vaudrait mieux monter à la salle commune, nous serons mieux installés dans des fauteils...

Suzan sentit qu'Edward enlevait sa tête de son torse, et elle répondit, tout à fait d'accord avec lui :

- Oui, tu as raison, Edward.

Elle effleura la main du jeune homme avec la sienne, puis partit devant, de sorte à ce qu'il ne puisse lire sur son visage une infinie tristesse. Malgré cela, les larmes ne coulaient pas. Suzan sétait forgé un caratère insensible, et elle ne pleurait qu'en de rares circonstances, ce qui ne l'empêchait pas, parfois, de faire pleurer les autres, que ce soit volontaire ou pas.

Je locke, on continues donc à la salle commune, et je te laisses commencer puisque t'es partis en première, et que tu pourras pas répliquer parce que je locke ! *saleadminesadique*

Bon, sache que l'on a fait la plus longue series de messages pour un - ou plusieurs xD - RPs, on fait ça !!

Mais pas ici xD
Je te laisses donc commencer la suite